Pour publication immédiate : Le 23 mars 2023
TORONTO, ON — En réponse à la publication du budget provincial 2023, la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (OSSTF/FEESO) attire l’attention à la pénalisation incessante de l’éducation publique par le gouvernement Ford.
« Le budget d’aujourd’hui donne suite à des années de sous-financement et de sous-utilisation du financement en éducation intentionnelle par le gouvernement Ford », a déclaré Karen Littlewood, présidente d’OSSTF/FEESO. « Malgré les annonces très trompeuses au sujet des dépenses historiques en éducation, le présent gouvernement pénalise l’éducation et néglige d’investir dans les élèves et l’avenir de l’Ontario. Ce manque d’engagement au financement de l’éducation démontre un véritable manque de planification de la part de ce gouvernement.
La hausse du financement dans le secteur de l’éducation pour cette année est de 2,3 milliards de dollars, mais elle provient entièrement des milliards que le gouvernement fédéral a donnés à l’Ontario pour les services de garde d’enfants.
« Il n’y a aucune justification pour pénaliser incessamment l’éducation puisque le Bureau de la responsabilité financière prévoit un excédent. Le financement de l’éducation continue d’être de loin inférieur aux besoins des élèves et il n’y a aucune raison qu’il en soit ainsi », a indiqué la présidente Karen Littlewood.
« Nous explorerons davantage ce budget dans les prochains jours, mais à ce stade-ci, il va sans dire que ce gouvernement continuera de sacrifier le système d’éducation de qualité supérieure auquel les Ontariennes et Ontariens s’attendent et qu’ils méritent pour faire avancer leur propre programme d’entreprise », a ajouté la présidente Karen Littlewood.
« L’éducation est un de nos meilleurs investissements, entraînant 1,30 en bienfaits économiques pour chaque 1 $ investi et réduisant les coûts sur toute la gamme des services sociaux. Un fait dont ce gouvernement semble choisir de ne pas tenir compte, à maintes reprises », souligne Karen Littlewood.
« Présentement, d’autres provinces investissent plus dans l’éducation. L’Alberta, par exemple, cherche à embaucher des milliers d’enseignantes et enseignants et de travailleuses et travailleurs en éducation, attirant potentiellement du talent de l’Ontario, surtout étant donné la mesure à laquelle Doug Ford a réprimé les salaires des travailleuses et des travailleurs du secteur public en vertu de la Projet de loi 124. »
« L’économie au complet est touchée par la pénurie de personnel présentement et le secteur de l’éducation n’échappe pas à celle-ci », a indiqué la présidente Karen Littlewood. « De plus en plus d’enseignantes et d’enseignants et certainement de travailleuses et de travailleurs en éducation choisissent de trouver du travail dans d’autres secteurs. Le Ministre a discuté du besoin de former et de recruter un plus grand nombre d’enseignantes et d’enseignants et de travailleuses et de travailleurs en éducation, mais ce gouvernement réprime leurs salaires depuis des années. Ils continuent de montrer un manque d’engagement à cette population active dans une grande mesure composée de femmes. Le Projet de loi 124 n’a certainement rien fait pour fermer l’écart salarial entre les genres. »
« L’Ontario est doté d’un système d’éducation public qui est reconnu comme étant un des meilleurs au monde. Cependant, il est en danger en raison d’un financement inadéquat de la part du présent gouvernement. La situation ne fera qu’empirer alors que les dépenses planifiées de ce gouvernement demeurent bien en deçà des niveaux de financement requis pour conserver nos écoles, collèges et universités de classe mondiale. Il est temps de cesser de pénaliser les élèves et de commencer à investir dans notre avenir », a conclu Karen Littlewood.
OSSTF/FEESO, créé en 1919, représente plus 60 000 membres de partout en Ontario. Ils comprennent le personnel enseignant des écoles secondaires de l’Ontario, le personnel enseignant suppléant, les aides-enseignants, les éducateurs et éducatrices, le personnel enseignant à l’éducation permanente et les instructeurs, les éducateurs et éducatrices de la petite enfance, les psychologues, les secrétaires, les orthophonistes, les travailleurs et travailleuses sociaux, le personnel de conciergerie, le personnel de soutien des universités ainsi que plusieurs autres membres du personnel du domaine de l’éducation.