Déclaration d’OSSTF/FEESO
le 6 décembre 2022 – Journée nationale de commémoration
Il y a 33 ans, 14 femmes ont été prises comme cibles et assassinées par un homme armé qui affirmait mener une « lutte contre le féminisme ». 10 autres femmes ont été touchées et blessées par balles lors de l’attaque à l’École Polytechnique de Montréal, que l’on connaît sous le nom du Massacre de Montréal. Toutes ces femmes ont été attaquées simplement parce qu’elles étaient des femmes.
Chaque année, le 6 décembre, nous rendons hommage aux femmes qui ont perdu la vie à Montréal en cette journée de 1989 : Geneviève Bergeron, Maryse Laganière, Hélène Colgan, Maryse Leclair, Nathalie Croteau, Anne-Marie Lemay, Barbara Daigneault, Sonia Pelletier, Anne-Marie Edward, Michèle Richard, Maud Haviernick, Annie St-Arneault, Barbara Klucznik Widajewicz et Annie Turcotte. Nous pensons aussi à chaque femme et fille, ainsi qu’à chaque personne transgenre, non binaire ou bispirituelle qui a perdu la vie aux mains d’un homme au cours des 33 ans depuis le massacre.
Nous rendons hommage à chacune d’entre d’elles et nous promettons de ne jamais cesser jusqu’à ce que nous verrons une fin à la violence fondée sur le sexe.
Il est important plus que jamais d’appuyer et de protéger les femmes, les enfants et les personnes transgenre, non binaires et bispirituelles qui font face à la violence conjugale, qui est à la hausse depuis le début de la pandémie de la COVID-19. À titre de syndicat provincial actif dans les communautés partout dans la province, OSSTF/FEESO et ses Membres ont un rôle critique à jouer pour enrayer la violence fondée sur le sexe en Ontario.
Nous travaillons sans relâche à faire en sorte de former au moins une intervenante auprès des femmes dans tous nos districts, partout dans la province. Ces intervenantes offrent un soutien et des ressources à nos membres qui ont vécu ou qui vivent présentement une situation conjugale. Nous nous engageons également à offrir une sensibilisation à nos Membres et aux communautés dans la lutte pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe. Cela signifie de travailler avec nos nombreux partenaires communautaires, de multiples paliers gouvernementaux, conseils scolaires et parents, dans le but de mettre fin à toutes les formes de violence fondée sur le sexe.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les actions que vous pouvez prendre contre la violence fondée sur le sexe, veuillez consulter la Boîte à outils destinée à la sensibilisation et à l’éducation dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe.